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Loin d’être nouveau, le jeu a néanmoins pris une place importante dans l’univers de la formation ces dernières années. L’une des volontés que je perçois dans l’utilisation du jeu est l’engagement des participants avec une intention de casser le schéma « traditionnel » d’une formation.

Le jeu a d’autres avantages non négligeables à appliquer dans une formation. Par exemple, il permet aux participants de mettre en pratique le contenu de la formation. Les feed-backs sont alors directs, venant de la part du formateur, mais aussi, des coéquipiers, des adversaires, du jeu en lui-même. Cette multiplication a pour avantage d’éviter de placer le formateur comme seul sachant.

 Le jeu, favorisant naturellement les interactions entre joueurs, permet également de renforcer la cohésion de groupe, levant parfois des barrières de gène. Une fois installée et si elle est correctement canalisée, cette cohésion peut faciliter les échanges pour le reste de la formation !

Pour autant, attention de ne pas tomber dans un piège : le jeu doit toujours servir l’apprentissage. Ainsi, il doit être accompagné d’une mise en commun solide afin de structurer les éléments acquis durant l’activité. Ainsi, un jeu de quelques minutes peut amener un long débriefing et une discussion très enrichissante !

 Comment rendre les cours de Français Langue Etrangère (FLE) plus efficace ?

Beaucoup d’apprenants trouvent l’enseignement du FLE « ennuyeux », (vocabulaire usuel, grammaire, syntaxe…) Ce sentiment nait du fait que l’enseignement du FLE ne correspond pas à leur réalité et donc à leur besoin. Ce constat met les centres de formation face au défi de faire évoluer et d’adapter l’apprentissage à l’apprenant : respecter son rythme, son contexte mais aussi sa culture pour répondre à ses besoins spécifiques.

Dans l’apprentissage du FLE la question du sens est essentiel. Il faut que « ce que j’apprends ait du sens, de l’intérêt pour moi », il faut que « je puisse le transposer dans ma vie personnelle et professionnelle ».

Avec des méthodes pédagogiques variées, un rythme, une fréquence des séquences d’apprentissage soutenues et une attention particulière à la vie de groupe, les stagiaires apprennent à communiquer et progressent rapidement.

L’approche communicative sur les apprenants du Français Langue Etrangère (FLE) a pour vocation le développement de la compétence discursive à l’oral. La performance orale des apprenants est celle qui est la plus visible, vitale dans le cadre professionnel et essentiel à l’intégration sociale.

L’objectif des formations de FLE débutant, est d’amener les apprenants à comprendre ce qui leur est dit et à être compris de leur interlocuteur. Les cours de conversation sont un outil essentiel, encore trop peu utilisé dans les cours de FLE, il nécessite un aménagement des séances de formation en lien avec le développement d’ateliers thématiques. Renouveler notre approche de l’enseignement du FLE est essentiel si nous souhaitons conduire nos stagiaires vers la réussite.

 Le monde du futur et la formation professionnelle

Le monde change. Les enjeux s’accélèrent et évoluent. Mais comment évoluera le monde de la formation professionnelle d’ici à l’année 2100 ? Cet article essaye de répondre à cette question en se projetant près de 80 ans en avant.

Il est probable que la formation professionnelle suivra et s’adaptera à l’évolution du monde du travail.

Dans une première vision, le monde de 2100 serait un monde de réalité virtuelle, d’intelligence artificielle probablement robotisé ou les données fuseront à l’infini.

Ainsi, certains métiers seront amenés à disparaître, d’autres à apparaître et même certains à être remplacé par un robot. Par exemple, on pourrait imaginer que le métier de comptable aurait 60% de chance d’être remplacé par un robot. En vente, 90%. De même pour les médecins qui pratique la chirurgie, ils auraient 30% de chance d’être remplacé.

 Par contre, il existera de nouveaux métiers : il faudra apprendre à construire les robots, faire leur maintenance et les faire évoluer. Certains parient également sur l’apparition de nouveaux postes, comme des « hackers éthiques », une sorte de mafia de l’IA mais qui agirait pour le bien de tous, une sorte de Robin des bois du futur. 

 Il existera probablement de nouveaux modes d’agriculture plus « urbains » et de nouvelles technologies liées à l’évolution de l’écologie : des masques purificateurs d’airs qui permettront de respirer de l’air non polluée, des vêtements réfrigérés en été pour se prémunir des fortes températures et les bunkers auront pris d’assauts les villes sous terraines pour se prémunir des catastrophes naturelles.

 Mais alors et la formation professionnelle dans tout ça ? Devrons-nous former les robots ?

 La formation s’adaptera comme elle l’a toujours fait : on ne formera plus au tableau Excel mais au tableau 5D, on ne formera plus au permis CACES ou à la propreté mais à la programmation des robots pour effectuer telle ou telle tâche. Et pour les formations non techniques, elles seront en voie de disparition : plus besoin d’apprendre une langue en 2100, nos robots pourront tout traduire instantanément. On ne proposera plus de formation confiance en soi mais des formations confiance en l’IA, adaptabilité envers l’IA et management dans une équipe composées d’IA. Seuls certains métiers seront probablement épargnés mais seul l’avenir pourra prédire lesquelles. Les plus visionnaires des OF seront les grands gagnants.   

  Au final, la formation réussira toujours à se renouveler. A vrai dire, tant qu’il existera des humains, il y aura des besoins en formation.  Les compétences, les connaissances, quelles qu’elles soient sont toujours amenées à s’acquérir, se développer, se transmettre. Dans ce monde du futur le formateur sera précieux. Plus les compétences seront fines, complexes et rares plus celui aura une place importante. Et dans le monde de 2100 il faudra s’attendre à des hypers spécialisations, chaque branche de compétences devenant de plus en complexe.

Dans une seconde vision du monde de 2100, on pourrait penser que l’humain a gardé sa primauté face à l’IA. Ainsi, les métiers de l’agriculture, de l’enseignement, de la propreté, des RH, de la vente et du commerce seront toujours au cœur de nos activités. On formerait sur les mêmes thématiques mais peut-être juste différemment.

Alors, les paris sont ouverts.

 Considérant la multiplication des innovations dans les formations, la capsule vidéo semblent avoir de nombreux avantages : entre simplicité de création, d'utilisation et réel apport au support de formation, la capsule vidéo répond-elle vraiment à toutes nos exigences ?

Qu’est-ce qu’une capsule vidéo ?

Une capsule vidéo est une courte vidéo structurée à visée pédagogique, informative, ou commerciales dont le format et le contenu sont adaptés au public visé. Dans une capsule vidéo, tous les éléments (storyboard, décors, univers visuel, charte graphique, voix off, sons…) sont aussi importants que l’objet de l’information.

Dans le cadre de la création d’une capsule vidéo, le rapport temps/apports pédagogiques peut s’avérer être positif. En effet, son ajout, bien qu’à première vue anodin, peut se révéler être un réel atout : captation de l’attention de son auditoire, message passé de façon indirect, répétition de notions déjà transmises via d’autres modes pédagogiques, ancrage visuel, diversification de ses outils pédagogiques, autant d’éléments non négligeables.

Par ailleurs, en plus des apports et grâce à la liberté de déterminé sa durée (de quelques secondes à quelques minutes) il offre une multitude de possibilité d’utilisation : en ajout à un support pédagogique existant il peut être répétitif ou ponctuel, il peut intégrer une interview ou encore faire partie d’une série de vidéo à thème. Il est également très utile en vitrine sur ses réseaux sociaux : avec l’air de Tik Tok, Kombini ou Brut, les vidéo courtes, rapides et punchy sont en vogue. Ainsi, (si vous avez bien étudié votre cible) vous serez donc sûre de capter l’attention du plus grand nombre !